by S-Bahn » Thu 20 December 2007; 18:41
Collisione ad un PL tra il TGV sul percorso Parigi-Ginevra e un camion. Il camionista è rimasto ucciso sul colpo. Contusi 35 passeggeri.
Un camion ha deviato dal suo percorso autorizzato su una statale per fare una consegna trovandosi ad attraversare un PL lungo una dipartimentale.
Non ha potuto sgomberarare il PL perchè si è dovuto fermare a causa dell'altezza del carico.
E' sceso dal camion per abbassare il carico (tramite l'azionamento di verricelli o qualcosa del genere, da quanto ho capito), ed è allora che sono scese le sbarre ed è sopraggiunto il TGV.
Il treno andava a circa 100 Km/h su una tratta storica (probabilmente allo stesso PL nei pressi di Bourg en Bresse dove quasi vent'anni fa ho visto passere un TGV, mentre eravamo fermi su un camper...)
Qui sotto la notizia in francese.
Un TGV Paris-Genève a percuté hier matin un poids lourd sur un passage à niveau, à Tossiat (Ain), sur la départementale D64, tuant son chauffeur et faisant dans la rame 35 blessés légers. Le camion aurait dû emprunter une route nationale.
Selon la préfecture de l'Ain, le convoi aurait quitté l'itinéraire autorisé afin d'effectuer une livraison à Certines (Ain), à quelques kilomètres du lieu de l'accident. Il a emprunté la départementale D64, ce qui l'a amené à traverser le passage à niveau, «alors que le trajet prévu dans l'arrêté préfectoral passait par la nationale voisine», la N75, qui ne croise pas le chemin de fer, a précisé le procureur de la République de Bourg-en-Bresse.
Bloqué par son chargement
La collision s'est produite à 9h20, près de la gare de « la Vavrette », alors que le TGV 6561, transportant 160 passagers, « roulait à environ 100 km/heure » sur une « ligne classique », où la vitesse est limitée à 160 km/heure, a précisé la SNCF.
« Le TGV venait de repartir de la gare de Bourg-en-Bresse en direction de Genève ». Le camion « s'est engagé sur le passage à niveau alors que la barrière était levée », a précisé le directeur de cabinet à la préfecture de l'Ain.
C'est alors que « son chargement s'est trouvé bloqué par le premier portique mesurant 4,40 m de haut », a expliqué Dominique Falzon, commandant en second du groupement de la gendarmerie de l'Ain. « Le chauffeur est descendu de sa cabine pour abaisser son chargement en actionnant des vérins et c'est alors que les barrières du passage à niveau sont descendues et que le train est arrivé », a-t-il dit.
Cet homme de 50 ans, originaire de l'Isère, a été tué sur le coup. Son corps sans vie a été retrouvé au bord de la voie.
La violence du choc a pulvérisé le poids lourd, qui transportait du matériel de concassage, et privé de son nez la motrice du TGV. La collision a provoqué le déraillement de l'avant du TGV, qui a sans doute freiné avant l'accident.
La préfecture a déclenché le plan rouge avec 80 pompiers, une centaine de gendarmes, deux hélicoptères et trois équipes du Samu dépêchés sur place.
« J'ai vu le chauffeur du TGV descendre. Je lui ai donné ma veste, je l'ai forcé à s'allonger. J'ai demandé à tout mon personnel d'intervenir », a raconté Rodolphe Eznack, directeur d'une usine voisine, qui a accueilli des passagers indemnes.
Enquête technique
Les auditions du transporteur Altead, basé à Voreppe (Isère), propriétaire du poids lourd, et du conducteur de la « voiture pilote » ouvrant la route du convoi exceptionnel, étaient en cours dans l'après-midi.
Le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, a demandé qu'une « enquête technique soit effectuée par le Bureau d'Enquêtes Accidents des transports terrestres ».
La présidente de la SNCF, Anne-Marie Idrac a adressé ses condoléances à la famille du conducteur mort du camion.
La speranza non è la convinzione che qualcosa andrà bene, ma la certezza che quella cosa ha un senso,
indipendentemente da come finirà
Václav Havel